Goulagcity 2 (le 23 juillet 2025)

  • Le 23/07/2025

Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

L'établissement médico-social, qui n'en a que le nom, a mis un tour de vis à ses principes ! Et quels principes ! On ne doit pas prendre d'initiatives comme s'inquiéter de savoir pourquoi une sonnette qui perdure depuis plusieurs dizaines de minutes n'est pas prise en charge pour arrêter le sifflement strident qu'elle produit en sonnant. Car en effet, quand un résident a besoin d'aide, il peut sonner depuis sa chambre, et ça sonne dans tout le bâtiment, spécialement dans le seul lieu de vie où on peut séjourner après le repas. Donc quand un patient a beoin d'aide, tout l'EMS est au courant. Le tableau d'affichage mentionne le numéro de la chambre qui sonne, et en plus, on a droit à ce sifflement, comme s'il y avait une alarme incendie, ou une urgence militaire des plus importantes. Comme méthode de digestion, y a mieux,,car ces sonnettes surviennent particulièrement après le repas du soir, c'est-à-dire vers 18h00, puisque les repas sont distribués à 17h30, été comme hiver...

Donc l'autre jour, j'ai subi comme tous les résidents des sonnettes continues d'une chambre de l'étage supérieur pendant plus d'une demi-heure, et comme visiblement aucun soignant ne s'est déplacé pour remédier à ce sifflement en se préoccupant des besoins de résident qui sonnait, je me suis déplacé moi-même. 

Que n'avais-je pas fait là ? Concrêtement, je me suis juste renseigné du nom de la personne qui sonnait en allant sur place voir le nom sur la porte de la chambre, sans y entrer. La responsable des aides-soignants, digne de Miss Ratched, me tomba dessus immédiatement en me demandant pourquoi j'ai eu cette idée saugrenue, de faire ce qu'elle aurait dû faire, tout au moins le déplacement vers le lieu de la sonnette. J'ai dit oui je suis monté au 3ème et alors ? Elle acquiésca et s'éloigna. En fait elle pleura auprès du responsable soins "qu'elle se sentit déstabilisée et sans l'obtention de quelconque déférence" à son égard. 

Une heure plus tard, la police se présenta devant moi, en me demandant pourquoi j'avais fait cet esclandre ! Il est vrai que j'ei exprimé dans le local de la responsable des aides-soignantes que cela "me cassait les couilles cette sonnerie", sans que cela ne produise aucun chahgement d'ailleurs, d'où mon idée de me déplacer moi-même, mais de là à faire intervenir la police...

J'ai répété au directeur de l'établissement mon exaspération du comportement du responsable soins qui a cru indispensable de faire venir la police pour une boutade certes grossière, mais aucunement injurieuse envers les personnalités respectives des soins et autres. Comme la police, après les menaces d'expulsion manu militari si je ne faisais pas amende honorable mais que j'exprimai que partiellement vu l'injustification d'excuses pour un écart de langage des plus anodins, le directeur me sermonna au téléphone de ne plus injurier le personnel (je ne l'ai à aucun moment injurié), et termina la conversation, content d'avoir pu exprimer son autorité.

La police était finalement partie en ayant eu la satisfaction de terminer cette enquête par un apaisement de l'ambiance, tout comme les sonnettes qui ne sonnaient plus depuis l'apparition de la police...

Le lendemain, dans la boîte à lettre, courrier A de l'EMS, qui m'interdit l'accès total du lieu de résidence de ma mère, avec menaces de suites compliquées en cas d'infraction.

Si c'est pas de la dicature ça, je ne sais pas ce que c'est. Je vais en profiter pour signifer aux forces de police que cet EMS, quend il doit faire face aux humeurs de certains résidents, n'hésite pas à leur administrer des sédatifs si puissants, comme ce fut le cas pour ma mère un lundi vers 14h lorsque je lui rendis visite, qu'elle était incapable de sortir de son lit, alors qu'elle n'a aucune pathologie physique. Elle était tellement groggy qu'elle a juste pu me dire qu'elle allait mal. J'ai dû attendre 3 heures pour qu'elle puisse sortir de son lit et refaire surface.

Charité bien ordonnée commence par soi-mêne !

Je me posais la question si ce directeur avait le droit de m'interdire l'accès de visite à ma mère...Question fut posée à la police, qui me renvoya aux services juridiques, lesquels répondent à votre question moyennant CHF 60.-- !

C'est beau la société actuelle ! Quelle efficacité ! Il n'y a qu'à voir ce que font les dirigeants-psychopathes des lois internationales...Ceux qui pourrissent la vie des autres se servent à eux-mêmes, ceux qui en font leurs affaires pour rétablir l'ordre se servent à eux-mêmes aussi, et ceux qui subissent n'ont qu'à payer !

Voilà que ce 31 juillet, je reçois un recommandé d'une étude d'avocats, qui me menace de suites judiciaires si je n'enlève pas un avis (internet) négatif quant à la qualité des soins appliqués aux résidents de cet EMS !

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