lettre à un élu (le 28 mars 2019)

  • Le 28/03/2019

Bonjour M. Le Maire,

Je ne sais pas si vous lirez ce message, qui risque d'être long, tellement j'ai de choses à expliquer. Dans l'alternative où vous le feriez, je vais le faire quand même.

Voilà, depuis 1979, mon père a acquis un chalet dans la commune d'Ormont-dessous, à Cergnat pour être précis. Dès le départ, nous avons appris que le fait de nous installer dans ce canton, cela impliquerait de nous occasionner bien des soucis, en plus des charges déjà conséquentes au niveau financier. Nous avons en effet pu apprécier à quel point les services ou moyens de défense du contribuable étaient en fait inexistants. Le chalet que mon père a acheté avec ma mère a dès le départ été sujet d'histoires, puisque le constructeur du chalet lui-même avait déjà des problèmes avec les habitants alentours. L'eau sanitaire, comme pour toute habitation normale, a déjà au temps du constructeur du chalet été un problème. J'ai appris il y a quelques années, que chaque habitation de la commune disposait d'un droit d'eau. C'est un ancien conseiller communal qui me l'a dit. Ce droit, apparemment, n'a jamais été effectif, puisque le constructeur du chalet, M. Quiblier, a dû lui-même réaliser l'acheminement de l'eau depuis la source Morier, que nous payons depuis 1979. Cette source débite tellement peu d'eau, que lorsqu'il y a gel, je dois faire attention de ne pas faire couler trop d'eau afin de ne pas vider le réservoir situé entre la source et le chalet. Car entre la source et le chalet, le tuyau a été descendu par les éboulements de quelqu'un qui habite au-dessus, et qui se sert de la vallée de la "Bonne Eau" comme décharge. A force de balancer des eaux usées et autres objets (même un fourneau !) mon tuyau a été dévié et bouché, et donc devenu inopérant pour alimenter le réservoir, et le donc le chalet. Vous allez me dire qu'il faut en parler aux responsables du service des eaux de la commune. Eh bien je l'ai fait. Madame Annie Oguey a appelé M. Morier (responsable alors des sources) devant moi lorsque je me suis présenté à la maison de commune, car je voulais savoir qui était propriétaire de la source juste sous la mienne, qui elle délivrait 20 fois plus, (en tous cas beaucoup plus), d'eau que la mienne, et cela rien que pour le trop-plein. M. Morier répondit qu'il n'en savait rien. Son père, feu M. Serge Morier, nous facturait 250.-- francs par an la source, et son fils, responsable alors des sources de la commune, et dont la mère encaisse toujours la location de la source, ne sait pas ! Ayant eu plusieurs fois l'eau coupée, j'avais demandé à M. Serge Morier, à l'époque, de réduire sa facturation, ayant en plus une situation professionnelle précaire, étant au Revenu d'Insertion, en fait. Il avait accepté et depuis je paie 150.-- par année à Mme Morier, habitant au 3 chemin de Cergnat. Le tuyau, installé par MM. Quiblier et Edmond Oguey pour les travaux de maintenance et autres fournitures, devenu inopérant et m'ayant donc privé d'eau à plusieurs reprises durant plusieurs semaines, (6 semaines durant l'hiver 2016-2017), je l'ai remplacé moi-même et il passe à nu de la source au réservoir, en passant sur diverses propriétés depuis, n'ayant ni les moyens financiers de le faire enterrer, ni les moyens physiques car il y a 250 m environ, et en plus par endroits, il faudrait creuser dans la roche. Le débit, la végétation et la pente suffisant à compenser le gel.

Ceci pour vous situer déjà l'attitude de la commune quant aux problèmes d'un besoin vital, l'eau. Je vais y revenir après, mais là, mon problème immédiat concerne une amende que j'ai reçue de la procureure Myriam Bourquin, de son administration de Vevey.

J'ai un voisin qui est venu s'installer juste en dessous de chez moi, soit au 19 route de Leysin, parcelle 1056. Il est locataire de la propriété Mermod, et a 3 chiens, en plus de ceux dont il fait la garde dans un espace situé sur une autre parcelle de M. Mermod, attenante, mais entre-coupée d'un domaine public DP1149. Son parc à chien est donc partiellement sur le domaine public. Cela me serait égal, si ce locataire s'en tenait à la bonne garde de ses chiens. Mais ce n'est de loin pas le cas. Ce monsieur, Monsieur Bürgi, a fait venir une autre personne louer dans le même chalet quelques années mais parti l'an passé, un certain M. Gregory Hays, comportementaliste animalier et propriétaire d'un husky. Ces 2 acolytes, flanqués de leurs chiens, se sont joués de mon souci que j'ai eu à plusieurs reprises avec mes propres chats, qui disparaissent les uns après les autres depuis que ces gens étaient là. Lorsqu'ayant appris après moult recherches que son voisin mitoyen du chalet Mermod était comportementaliste et qu'il ne pouvait pas s'occuper du chat habitant la grange Mermod attenante au chalet d'habitation, j'ai exprimé mon indignation, particulièrement après avoir perdu mon 3ème chat, et que malgré le fait que j'ai entendu des cris "lâche-le" etc venant de leur habitation, et vu dans la neige des traces de sang, et qu'ils aient nié avoir vu ou entendu quoi que ce soit. Leur argument de désintéressement aux chat alentours était qu'ils s'occupaient de chiens et que d'ailleurs la grange ne leur appartenait pas.

Ce début d'année, ayant constaté qu'un premier gel de décembre avait déjà fait 2 victimes, soit 2 petits sur les 3 de la nouvelle portée apparue en fin d'été et qui logeait dans la grange, je me suis présenté chez M. Bürgi pour m'assurer de s'occuper du rescapé, en plus de la chatte grise qui était là depuis plusieurs années et qui venait régulièrement se nourrir chez moi quand elle pouvait le faire, car par grosse neige, j'avais pris soin de venir lui apporter de la nourriture, toujours avec l'accord et la présence de M. Bürgi. Lorsque je lui demandais s'il s'en occuperait, il me répondit oui, de façon à ce que je le laisse tranquille, car l'été auparavant, il se souvenait que notre dernière discussion avait été houleuse. (Je lui reprochais en effet de survoler et esquinter mes arbres avec son drône). Ayant pris la décision de m'occuper de la survie des chats, je suis venu chez lui et lui serrer la main pour repartir sur de meilleures bases. N'ayant visiblement pas oublié, il me chassa des environs de la grange lorsque je voulus déposer la nourriture proposée la veille et que j'oubliai de laisser, tellement son regard était antipathique. Ne pouvant obtenir d'accord, je demandai à sa compagne pour déposer ces 4 écuelles, ce que j'obtins. Malgré l'accord de sa compagne, il appela la police et se plaint d'injures et de violation de propriété. Là-dessus, la police débarqua chez moi en mon absence, puisque j'étais parti en commission juste après avoir déposé les écuelles. L'appointé Dupraz me harcela au téléphone, et je vis immédiatement que sa position était du côté de M. Bürgi, lequel avait déjà été pleurer auprès de lui, car lors de l'épisode du drône, il me signifia que la police était au courant que j'était quelqu'un à dénoncer ! Ce policier était convaincu que j'avais insulté vivement M. Bürgi, alors qu'il n'en a rien été. Si l'été passé j'ai émis quelque nom d'oiseau, c'était uniquement pour éviter de le frapper, car cet énergumène a mis mon vélo hors-service d'un coup de pied dans le dérailleur lorsque j'eus le dos tourné pour rentrer chez moi. J'avais pas réalisé tout de suite pourquoi il s'était réduit chez lui, je compris après coup que c'était parce qu'il avait porté atteinte à mon moyen de locomotion d'une manière violente. Le policer me demanda, à mon audience, pourquoi je n'avais pas porté plainte, et je répondis que mon souci n'était pas de refaire l'éducation de ce Bürgi, mais d'obtenir de lui qui ne revienne pas élaguer la cime de mes arbres avec son drône. Et que comme pour la disparition de mon 3ème chat, une plainte ne résoudrait rien. Quand le mal est fait, c'est trop tard.

Donc, le policier, ayant pris parti de M. Bürgi, me harcela vivement au téléphone, au point que je dus couper la ligne pour être tranquille, lui ayant répondu que j'avais l'autorisation de sa compagne pour déposer la nourrriture, et que je n'avais prononcé aucune insulte ce jour-là. Malgré ma déposition signée, la procureure m'a envoyé une amende de CHF 600.-- en plus de CHF 300.-- de frais d'administration. Quelle administration !?! Une administration qui prend position pour un plaignant qui a construit de toute pièce son puzzle pour me nuire, ayant toutes les cartes en main, puisque même les autorités communales participent au harcèlement, en m'appelant maintes fois, de plusieurs numéros différents, avant 8h le matin, et que cette même administration assiste au harcèlement en venant survoler en toute illégalité une zone d'habitation avec un hélicoptère réel pour transporter la tondeuse de M. Bürgi. Quand on ajoute à cela la détérioration volontaire des arbres de ma parcelle lors de déneigements, le sabotage de mon alimentation d'eau sanitaire, car comme par hasard, 3 entailles ont été perpétrées sur mon tuyau à l'endroit où il passe sur une parcelle appartenant à un M. Oguey, avec qui j'avais dû faire constater la police qu'il envahissait ma parcelle de son fumier du bétail qu'il a à plusieurs kilomètres (en Matelon). Ce Jean-Pierre Oguey, qui met son foin dans la grange Mermod, n'a sans doute jamais avalé le fait que je fasse appel à la police pour le prendre en flagrant délit de dépôt de fumier sur ma parcelle...Il m'avait également griffé, une fois que je le vis arracher ma barrière et la lancer sur ma parcelle, car cela ne lui convenait pas. Il me croyait absent et avait pris la liberté de venir avec son véhicule agricole parquer dans ma propriété, et procéder à l'enlèvement de la barrière. Un ancien voisin, M. Jean-Michel Marchon, également aussi emporté que M. Oguey, m'avait lui signifié que si j'installais une barrière, même sur mon terrain, il viendrait abattre tous les arbres sur ma parcelle, en me narguant avec sa tronçonneuse de coup de gaz, pour m'impressionner alors que je me rapprochais de lui. Je n'ai jamais fait suite à ces événements, car comme pour mes chats, une fois que le mal est fait, cela ne sert à rien de mettre de l'huile sur le feu.

Mais pour ce qui concerne l'amende établie par l'appointé Dupraz, ou par la procureure sur le rapport de l'appointé Dupraz, je ne peux cautionner cette manière de procéder. La police a délibérément pris parti du plaignant, c'est pas normal. Un service d'Etat se doit d'être impartial, et comme pour un autre soi-disant service d'Etat, en l'occurence le revenu d'insertion, l'administré se voit interdit, sanctionné, obligé et non défendu, car les services sont gérés par les mêmes que ceux qui sont sensés prendre la défense des administrés mais qui sont en fait un autre service d'Etat et font partie du même bord. Ils vont donc simplement se contenter d'approuver l'accusateur. Les services d'Etat sont donc corrompus. On nous fait croire qu'on peut faire appel à un service neutre, mais il n'en est rien, puisque par définition, un service d'Etat est partie d'Etat, et ne contredira pas ce qu'un autre service aura décidé. Je ne peux pas cautionner ça et vous demande donc de bien vouloir faire annuler cette amende totalement injuste et injustifiable. L'amende a été établie sur des mensonges et approuvée par un policier qui a certes pris le temps de taper un rapport, mais qui visiblement n'a pas eu la clairvoyance de classer cette plainte inadéquate, au vu du contexte des gens de mauvaise foi qui caractérise l'esprit lâche des pleutres et malfaisants. J'ai tendu la main à M. Bürgi, qui l'a acceptée, pourquoi me trahir le lendemain ? J'ai expliqué la situation à l'appointé Dupraz, qui m'a qualifié de bonne personne. Pourquoi envoyer un rapport à la procureure ? La hiérarchie du service de police a dû donner des ordres. Que cette hiérarchie s'occupe déjà de sanctionner les gens qui méritent de l'être. Si le simple fait d'être un confédéré, et peut-être déjà plus vaudois que certains autres, d'ailleurs, nous coûte, du temps de mes parents, CHF 50'000.-- pour avoir accès à sa propriété, pour rémunérer les notables de la commune, et ici rémunérer une procureure ou un appointé, y a comme un défaut non ?

En vous remerciant d'avoir pris le temps de me lire, car je suis conscient que ces histoires sont honteuses et ne devraient pas exister, je vous prie de recevoir, M. le Maire, mes meilleures salutations.